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ToggleLa médecine réalise de plus en plus le rôle crucial du côlon. On commence à se demander si l’autisme, Alzheimer, certaines maladies auto-immunes et d’autres pathologies encore n’auraient pas une origine côlonique. Rappelons juste que le cancer qui touche le plus les hommes en France est le cancer colo-rectal. Pourtant, nous restons accrocs à des « solutions » pour lutter contre la constipation qui n’aident pas du tout le côlon.
En effet, les laxatifs viennent remplacer le péristaltisme (le phénomène de contraction musculaire qui aide à déplacer les aliments dans le tube digestif) du côlon au point qu’il ne lui reste qu’à assister, passif, à l’élimination de ce qu’il aurait dû évacuer tout seul, comme un grand. Sans oublier que la prise sur du long terme amène à une perte d’efficacité obligeant le patient à en changer.
Les laxatifs osmotiques, par exemple, attirent l’eau dans les intestins pour ramollir les selles, mais cela peut entraîner une dépendance hydrique. Les laxatifs stimulants, quant à eux, irritent la paroi intestinale pour induire des mouvements intestinaux, mais cette irritation constante peut endommager les nerfs de l’intestin et rendre la situation pire qu’à l’origine. Engageraient-ils le rôle essentiel du côlon ?
Combien de personnes sont constipées depuis des dizaines d’années et continuent à avaler des laxatifs par ignorance des effets dommageables sur l’activité du côlon et celle du foie qui doit métaboliser la chimie de ces derniers ! (En lire davantage sur le sujet).
Un document de la Haute Autorité de Santé (HAS) met en garde contre l’usage prolongé des laxatifs, soulignant leur impact sur l’équilibre hydrominéral du corps et sur la fonction hépatique à long terme.
Maintenant que l’on sait que le côlon n’est pas qu’un tuyau, une sorte de tunnel de passage, mais que le passage de la fin du bol alimentaire y vit des changés importants, peut-être viendra-t’on à œuvrer pour que le côlon retrouve son activité n’utilisant les laxatifs que très modérément, comme on le fait pour les béquilles, en somme. (Pistes pour mieux vivre son ventre).
La recherche met en lumière de plus en plus de corrélations entre un côlon en mauvaise santé et divers troubles de santé, y compris des maladies neurodégénératives et auto-immunes. Une étude menée par l’Inserm évoque les liens possibles entre autisme et dysbiose intestinale, une condition où le microbiote intestinal est déséquilibré (Source: Inserm).
Les recherches actuelles suggèrent que le côlon joue un rôle bien plus actif dans la régulation de diverses fonctions corporelles qu’on ne le pensait autrefois. Par exemple, le microbiote intestinal produit des neurotransmetteurs qui influencent directement notre cerveau et notre humeur. Les études en cours explorent la connexion entre un déséquilibre du microbiote et des maladies comme Parkinson et Alzheimer, marquant une révolution potentielle dans la compréhension et le traitement de ces conditions.
Dès que l’on prenne conscience du rôle essentiel du côlon, il devient impératif de changer notre approche face à la constipation et de privilégier des méthodes naturelles et douces pour stimuler le côlon. Une alimentation riche en fibres, une hydratation suffisante et une activité physique régulière sont des éléments clés pour maintenir un côlon sain sans dépendre des laxatifs. Une étude de l’Université de Lille souligne l’efficacité des fibres alimentaires pour améliorer la motilité intestinale et prévenir la constipation (Source: Université de Lille).
L’importance des probiotiques est également un sujet d’étude importante. Des recherches menées par l’Université de Paris révèlent que l’introduction de probiotiques spécifiques pourrait aider à rééquilibrer le microbiote intestinal, améliorant ainsi non seulement la santé intestinale, mais aussi globale (Source: Université de Paris).
Adopter de bonnes habitudes peut faire toute la différence pour notre santé intestinale et globale. Voici quelques pistes pour mieux vivre son ventre :
Le concept de microbiote intestinal révolutionne notre compréhension de la santé digestive. Les bonnes bactéries, aussi appelées « probiotiques », aident non seulement à la digestion, mais jouent également un rôle clé dans la stimulation du système immunitaire et la protection contre les agents pathogènes.
Les prébiotiques sont des fibres alimentaires qui nourrissent les probiotiques. Ils se trouvent naturellement dans de nombreux aliments, notamment les bananes, les oignons, l’ail, et les asperges. Une alimentation équilibrée et riche en ces éléments peut aider à maintenir un microbiote sain, ce qui en retour favorise la santé du côlon.
En conclusion, conscientiser et éduquer à l’importance d’un côlon sain est crucial pour prévenir des complications sévères. La clé réside dans une approche holistique, visant à renforcer la santé digestive par des moyens naturels et durables plutôt que par une dépendance aux laxatifs.
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